La Chine : une terre de progrès et de solidarité

« Bien que je n’aie pas la fermeté des héros,

Je ne suis pas non plus comme les gens du monde.

Des sommets d’où je regarde au loin vers les quatre océans,

Les tyrans ne méritent pas qu’on les mentionne.

Les nobles peuvent se vanter de leur noblesse ;

Je les considère tous comme poussière.

Les pauvres gens ont beau se mépriser eux-mêmes :

Je les estime autant que mille livres d’or. » (1)


Introduction : Qui rêve encore d’aller aux Etats-Unis ?

Partie 1 : Beijing

Partie 2 : Nanning

Partie 3 : Shenzhen

Conclusion : La paix par le développement


Introduction : Qui rêve encore d’aller aux Etats-Unis ?

Du McDo au Marvel, de Mickaël Jackson à Hollywood : nous, Français, Européens, avons été baignés – pour ne pas dire noyés – dans la culture américaine. Et le reste du monde n’existait pas. Ainsi combien d’entre nous n’ont-ils pas rêvé de se rendre aux Etats-Unis ? MAIS si l’on regarde aujourd’hui la réalité de ce pays, quelle est-elle ? Jetons un rapide coup d’œil :

– Depuis le début de l’année 2023, 773 personnes ont été assassinées et 2593 blessées dans 643 tueries de masse encore plus meurtrières qu’en 2021 – où ont sévi en moyenne 2,16 fusillades par jour ; 

– En 2022, 1200 personnes ont été tuées par la police, soit plus de 3 par jour ;

– Entre février 2021 et février 2022, 82 000 personnes sont décédées d’overdose, soit plus de 230 par jour !

Voilà pour le bilan social et sécuritaire : une violence et un racisme quasi systémiques. Passons au domaine de l’infrastructure. Un seul exemple suffit : 70 000 ponts américains sont classés structurellement défaillants. Pas une semaine ne passe sans que l’un d’entre eux ne s’effondre. Et ce, alors qu’il ne faudrait, selon les experts, que 188 milliards de dollars sur 20 ans pour les maintenir en état, soit seulement 9 milliards par an.

Alors qui rêve encore d’aller aux Etats-Unis ?

Pour ma part, si je rêvais de m’y rendre étant plus jeune, cela fait quelques années que mon regard s’est tourné vers la Chine. Et c’est désormais chose faite, grâce à l’invitation du Département international du Comité central du Parti communiste chinois. Je savais, par l’étude, que la Chine était devenue la vraie première puissance mondiale en terme d’économie physique, selon les critères définis par Lyndon Larouche. Je savais que la Chine détenait le réseau de chemins de fer à grande vitesse le plus long du monde (plus de 20 000 km), incluant même pour la première fois des trains à lévitation magnétique – et demain le projet d’hyperloop, pouvant aller jusqu’à 1000 km/h. Alors qu’aux Etats-Unis, il n’y a pas un seul kilomètre de train à grande vitesse !

La Chine a déjà réalisé plusieurs percées dans les domaines les plus avancés de la science et de la technologie, en particulier dans le spatial et l’énergie nucléaire, avec l’envoi sur Mars de Zhurong, son premier rover (mission réussie au premier essai), l’envoi sur la face cachée de la Lune du Lapin de Jade Yutu, ou avec le maintien d’une réaction de fusion thermonucléaire à 70 millions de degrés pendant 17 minutes et 36 secondes, également une première mondiale.

La Chine a également lancé l’Initiative Une Ceinture une route (Nouvelles Routes de la soie) et les sommets de coopération sino-africains, qui ont déjà contribué à sortir de la pauvreté des millions d’Africains, grâce au développement des infrastructures et la formation de travailleurs sur place dans de nombreux domaines (2) :

– Burundi : l’importation de riz hybride et la formation dispensée par les Chinois aux paysans du pays ont permis d’augmenter la production nationale de 19 000 tonnes et à des centaines d’agriculteurs d’augmenter leurs revenus, de nourrir leur famille et de pouvoir payer des études à leurs enfants ;

– Rwanda : plus de 35 000 paysans ont reçu une formation agricole dans le but d’augmenter leur capacité de production ;

– Sénégal : la construction de plus de 250 puits et de 1800 kilomètres de pipelines permet à des milliers de villageois d’accéder enfin à l’eau potable, tout en augmentant leur production agricole.

Et les exemples comme ceux-là sont nombreux. Citons le train entre Nairobi et Mombasa, qui a énormément contribué au développement du Kenya ; la création du Centre de prévention des maladies à Addis Abeba en Ethiopie, la fourniture dans 25 pays de la télévision par satellite pour 10 000 villages africains, les ateliers de formation Luban, etc.

L’Initiative Une Ceinture une route, c’est aujourd’hui plus de 150 pays et 30 organisations internationales dans le monde qui participent. A cela s’ajoutent de nombreuses initiatives pour la paix dans le monde, que ce soit dans la guerre de l’Otan contre la Russie, ou entre Israël et la Palestine, là où d’autres préfèrent jeter de l’huile sur le feu.

Alors qui ne rêverait pas d’aller en Chine aujourd’hui ?

1 : Beijing

Une délégation de 11 personnes a donc été invitée en Chine par le Département international du Comité central du Parti communiste chinois (IDPCC) dans le cadre d’échanges entre le PCC et ses « amis de gauche » du monde entier. Il faut savoir que chaque année, le Parti communiste chinois organise une grande conférence internationale à laquelle participent plus de 160 partis politiques à travers le monde – en majorité les partis communistes mais pas seulement. Sont ainsi également concernés de nombreux autres partis comme le nôtre, Solidarité et progrès, qui, dans la tradition gaulliste, a non seulement toujours reconnu la République Populaire de Chine comme un partenaire de confiance, mais considère sa « politique socialiste aux caractéristiques chinoises » bien plus proche de l’héritage de Jaurès que celle des sociaux démocrates européens actuels, qui se sont soumis à l’ordre néolibéral et anti-social en place.

Cette délégation était donc composée de trois personnes de Solidarité et progrès, dont Jacques Cheminade en invité d’honneur, deux personnes du Mouvement de la paix, deux de l’Association nationale communiste, une du Parti communiste du Luxembourg, un couple luxembourgeois comprenant l’auteur d’un livre sur la Chine et un expert du Xizang, et enfin un blogueur belge (3). Pendant une semaine, nous avons échangé avec les acteurs du développement de la Chine dans trois régions différentes : d’abord dans la capitale Beijing (Pékin), ensuite à Nanning dans la région autonome du Guangxi et enfin dans la région du GuangDong, là où se trouve la ville de Shenzhen, symbole de l’ouverture lancée par Deng Xiaoping.

Notre première étape fut donc Beijing, avec ses 22 millions d’habitants et sa célèbre Cité interdite, où nous avons pu découvrir l’histoire de la Chine, ses richesses architecturales et ses traditions. Construite entre 1406 et 1420, la « Cité pourpre interdite » de son vrai nom (en chinois « Zijin Cheng »), fut la résidence principale des derniers empereurs chinois, sous la dynastie des Ming puis des Qing. Elle rayonne avec ses palais d’or et de jade, ses cours de marbre et ses imposants lions en bronze. Alors pourquoi « pourpre » ? « Cheng » pour « ville fortifiée » et « Zi » pour « pourpre », en référence à l’étoile polaire immobile que les Chinois appellent « Ziwei Xing » (petite étoile violette) et qu’ils considéraient jadis comme le centre du ciel autour duquel tout le reste s’organisait. Ainsi devait-il en être pour l’Empereur. Le pourpre est donc omniprésent au sein de l’édifice. Enfin « Jin » pour « interdit », car seul l’Empereur, sa famille et ses obligés avaient la possibilité d’entrer dans la cité ! Heureusement ce n’est plus le cas…. Le lendemain de notre visite, Beijing s’est totalement recouverte de neige : je ne résiste donc pas à vous mettre en note (4) le lien vers une vidéo de la Cité interdite enneigée, qui exprime, bien mieux que les mots, la beauté de l’héritage culturel chinois.

Le lendemain, nous avons participé à une discussion avec Madame Chen Ying, chercheuse à l’Institut pour la Civilisation écologique de l’Académie des Sciences Sociales de Chine (CASS), sur le thème « L’objectif Double Carbone et le développement vert de la Chine ». Bien que nous ayons toujours dénoncé les raisonnements fallacieux des tenants de la théorie du réchauffement climatique par l’homme ainsi que les écueils du renouvelable, cette rencontre nous a fait découvrir le volontarisme de la Chine et ses efforts colossaux en matière de réduction de la pollution de l’air. Madame Chen Ying a contribué depuis des années aux rapports du GIEC et revenait justement de la COP 28. L’objectif Double Carbone de la Chine est d’atteindre le pic des émissions de CO2 avant 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060. Nous avons appris à cette occasion que le charbon, qui représentait 70 % du mix énergétique de la Chine en 2011, n’en représentait plus que 56 % en 2021. Le solaire et l’éolien ont atteint 1322 GW en 2023. La Chine est devenue le deuxième exportateur de voitures électriques dans le monde : elle fabrique 77 % des batteries au niveau mondial et 60 % des ventes. Madame Chen Ying a beaucoup insisté sur le gaspillage, qui selon les chiffres représente un tiers du total mondial des émissions anthropiques. Ainsi une journée nationale contre le gaspillage a été mise en place en Chine pour sensibiliser le pays, notamment via des interventions dans les écoles.

Dans la discussion nous avons pu évoquer le nucléaire, qui n’avait pas été mentionné par notre hôte. Or cette technologie est bel et bien renouvelable et reste encore à ce jour, du point de vue du flux de densité énergétique (par habitant, par unité de surface et par gramme de matière apportée), la plus efficace des sources d’énergie. Or la Chine est bien engagée dans le développement du nucléaire. Mieux : comme mentionné plus haut, elle travaille intensément à réaliser le rêve de l’homme : créer un soleil sur Terre via la fusion thermonucléaire contrôlée, qui sera une révolution mondiale dans le domaine énergétique. Comme l’a défini plus poétiquement le président (« le Secrétaire général » comme l’appellent les officiels communistes là-bas) Xi Jinping : un jour, à force de travail, « les montagnes seront vertes, le ciel bleu et les eaux limpides ».

Autre rencontre : Madame Chen Huaifan, responsable du Bureau Europe de l’Ouest de l’IDPCC sur les choix stratégiques communs sino-européens. En 2022, la Chine et l’Europe étaient deuxièmes plus grands partenaires commerciaux l’une pour l’autre et vice versa. Selon les statistiques officielles chinoises, leurs échanges commerciaux ont atteint 847,3 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 2,4 % en glissement annuel, ce qui signifie que la Chine et l’UE ont échangé plus de 1,6 million de dollars chaque minute ! L’année dernière, l’Europe a investi 12,1 milliards de dollars en Chine, soit une très forte augmentation (de 70 % en glissement annuel). Les investissements de la Chine en Europe pendant la même période se sont élevés à 11,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 21 % en glissement annuel, avec de nouveaux investissements, entre autres dans les domaines des énergies nouvelles, de l’automobile et des équipements mécaniques.

Toutefois nous avons pu exprimer nos réticences vis-à-vis des politiques de l’UE, et même expliquer notre volonté d’en sortir. Mais la politique de la Chine reste et restera une politique d’ouverture et de « partenariat gagnant-gagnant » avec les autres pays ou organisations du monde, la RPC étant la seule nation ayant inscrit au sein de sa Constitution la nécessité de poursuivre une voie pacifique dans ses relations internationales. La Chine est consciente que certains en Europe la considèrent comme un rival systémique et tentent une politique de découplage avec elle. Elle reconnaît également que l’Otan n’est pas connu pour sa politique pacifiste. Pour autant, elle estime que grâce au travail de nos organisations respectives, nous pouvons œuvrer pour que l’Europe devienne plus indépendante de la politique de confrontation atlantiste et pour qu’émerge un monde multipolaire. Par ailleurs, sur la question des relations sino-africaines, la Chine maintiendra sa politique de non ingérence, d’aide sans conditionnalité et de développement mutuel sans volonté d’hégémonie, n’ayant jamais été, de toute son histoire, un pays colonisateur, mais ayant été elle-même colonisée.

Le troisième jour, nous avons pu visiter le musée du Parti communiste chinois, qui retrace l’histoire du parti, depuis la Longue marche jusqu’à aujourd’hui. Voici une traduction de la plaque à l’entrée du musée, qui en résume l’esprit :

« Le Parti communiste chinois est né en juillet 1921. Pendant la période de la nouvelle révolution démocratique (1921-1949), la tâche principale du parti était de s’opposer à l’impérialisme, au féodalisme et au capitalisme bureaucratique, de rechercher l’indépendance nationale et la libération du peuple, et de créer les conditions sociales fondamentales nécessaires à la réalisation du rajeunissement national. Le PCC a mené le peuple chinois à travers une lutte ardue et héroïque de 28 ans, a remporté la grande victoire de la nouvelle révolution démocratique et a fondé la République Populaire de Chine, où le peuple est le véritable maître du pays. Cela a mis fin à l’histoire de la Chine en tant que société semi-coloniale et semi-féodale, à la domination d’une poignée d’exploiteurs sur le peuple travailleur, à l’état de désunion totale qui régnait dans l’ancienne Chine, à tous les traités inégaux imposés à notre pays par les puissances étrangères et à tous les privilèges dont jouissaient les puissances impérialistes sur notre territoire, marquant ainsi la grande transformation du pays d’une autocratie féodale multi-millénaire en une démocratie populaire. Grâce à une lutte tenace, le parti et le peuple ont montré au monde que les Chinois devaient se lever et que l’époque où la nation chinoise pouvait être brimée et maltraitée était révolue et ne reviendrait jamais. Cela a marqué le début d’une nouvelle ère dans le développement de la Chine. »

Après les guerres de l’opium dans les années 1840 et l’agression des pays occidentaux, dont la France et la Grande-Bretagne, la Chine avait en effet été réduite à une société semi-coloniale et semi-féodale. Pour comprendre cela, je vous invite à lire la lettre de Victor Hugo, très respecté en Chine, intitulée Le sac du palais d’été et que je mets dans la note ci-dessous (5).

Enfin, notons que l’histoire de la création du Parti communiste chinois n’est pas sans lien avec notre propre histoire. Ainsi, de 1902 à 1927, 4000 jeunes intellectuels chinois sont venus étudier et travailler dans notre pays dans le cadre du programme Travail-Etude (6). Parmi eux, Deng Xiaoping, Zhou Enlai, Cai Hesen et d’autres fondateurs du PCC.

Nous avons clôturé ce court passage à Beijing par une rencontre officielle avec Monsieur Guo Yezhou, vice-ministre de l’IDPCC, qui a tenu à nous remercier pour notre visite et notre volonté de construire des échanges amicaux et de coopération avec la Chine.

2 : Nanning

Nanning se situe au sud-est de la Chine, à plus de 2000 km de Beijing. Elle compte plus de 8 millions d’habitants et constitue la capitale de la région Zhuang du Guangxi, l’une des cinq régions autonomes de la Chine. Elle a pour particularité d’être composée de nombreuses ethnies, dont les Zhuang, les Yao, les Miao, les Dong, les Mu lao, les Mao Nan, les Hui, les Jing, les Yi, les Shui et les Ge Lao. Les minorités ethniques représentent environ 38 % des 57 millions de personnes vivant dans la région Zhuang du Guangxi. L’ethnie Zhuang, qui a donné son nom à la région, y est majoritaire (32 %), et constitue la minorité ethnique la plus importante du pays.

A la frontière du Vietnam, Nanning organise chaque année l’ASEAN Expo, de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, qui regroupe 10 pays. A noter que lors de notre visite, Xi Jinping était justement au Vietnam afin de signer un renforcement de la coopération stratégique et qu’il est ensuite passé dans le Guangxi et à Nanning même ! Il a exhorté la région à investir d’avantage dans le développement de sa zone côtière, qui est le point de départ des Nouvelles Routes de la soie maritimes. Plus particulièrement, il a demandé l’accélération de la mise en place de la Nouvelle Route de la soie digitale, afin de renforcer la connectivité entre les pays de l’ASEAN – notamment avec le Vietnam, premier partenaire commercial de la région du Guangxi depuis 1999. Il a également été à la rencontre des paysans producteurs de sucre de canne, s’engageant à leur fournir plus de moyens pour investir dans les sciences et les technologies agricoles, en vue d’une augmentation de leur production et de leur revenus, eu égard au contexte international très compétitif. Enfin, il a rappelé l’importance du Guangxi pluriethnique dans la création d’un fort sentiment d’unité nationale, par delà les particularités, pour « une unité sans uniformisation ».

Ensuite, nous avons pu visiter plusieurs sites en lien avec la revitalisation des zones rurales et le dialogue des communautés. D’abord le parc des zones humides de Nakao, symbole du programme des « villes-éponge » lancé par le gouvernement. Entourée de collines et traversée par des rivières, la capitale régionale connaissait autrefois des moments difficiles pendant la saison des pluies. « Il fut un temps où nous perdions des arbres après que le sol ait été emporté par de fortes pluies, et alors l’eau boueuse coulait partout sur la route », nous a rapporté un ingénieur environnemental du parc. En 2015, un projet a été lancé pour poser environ 8,17 km de revêtement d’asphalte perméable autour du lac central du parc. Un cycle s’est formé puisque l’eau de pluie absorbée par le trottoir est ensuite utilisée pour irriguer les plantes. Selon une directive nationale, grâce au programme de construction de villes-éponge, 70 % des précipitations seront absorbées et utilisées localement. Nanning a investi plus de 11 milliards de yuans (1,62 milliard de dollars) dans ce projet. Celui-ci a notamment permis de transformer un quartier de la ville totalement insalubre – avec les déchets s’accumulant dans la rivière et générant des odeurs pestilentielles – en un parc propre et luxuriant (et où désormais chaque matin, les habitants peuvent venir faire de l’exercice dans un environnement sain). Et ce, grâce à un système de tranchées et de plantes capables de filtrer l’eau, réduisant donc considérablement la charge de la rivière. Les projets de construction de villes-éponge dans différentes agglomérations ont apporté des avantages bien tangibles aux résidents, via la réduction de l’engorgement durant la saison des pluies, le nettoyage des rivières urbaines polluées et l’augmentation des zones vertes.

Ensuite, nous avons pu visiter la base de démonstration de l’innovation de Zhongguancun (une sorte d’incubateur d’entreprises géant), qui regroupe plus de 900 PME, tous domaines confondus. On y voit notamment la production d’engins agricoles, la fabrication de drones pour l’agriculture ou encore l’utilisation de l’intelligence artificielle pour le contrôle des récoltes de bananes ou des fruits du dragon.

Suite à ces deux visites, nous avons pu assister à une réunion de travail avec les responsables de l’Administration de la revitalisation rurale du Guangxi et de la Commission des affaires ethniques et religieuses. Cette réunion nous a apporté un certain nombre de réponses quant à la politique chinoise de lutte contre la pauvreté. La Chine est en effet le premier pays à avoir éradiqué l’extrême pauvreté, selon les critères mêmes des Nations Unies. Elle est aussi, et de ce fait, la nation contribuant le plus à la réduction de la pauvreté dans le monde. Monsieur Deng Miaohong, directeur du Centre de développement des projets à capitaux étrangers pour la revitalisation rurale du Guangxi, a détaillé toute la politique mise en place pour lutter contre ce fléau dans les campagnes chinoises. C’est ainsi qu’une armée de fonctionnaires – près de 250 000 – a été mobilisée pour aller identifier, dans plus de 5000 villages considérés comme très pauvres, les besoins des populations. Une armada d’indices de pauvreté (98) divisés en 18 catégories a été établie afin de cibler les aides. Chaque famille a été visitée pour répondre aux questions telles que : quel est le niveau de vie général ? Y a-t-il ou non de l’eau potable ? De l’électricité ? Les enfants sont-ils scolarisés ? Ont-ils des problèmes de santé ? La maison est-elle équipée de produits électroménagers ? D’une voiture ? Le paysan possède-t-il des machines agricoles ? De combien d’hectares est-il propriétaire ? etc. 

Suite à cette initiative, plus 6 millions de personnes pauvres ont été identifiées pour recevoir des aides directes de l’Etat. Des mécanismes de surveillance ont été mis en place pour éviter un retour à la pauvreté. Dans le cadre d’un programme de trois ans de revitalisation rurale, les zones concernées ont par ailleurs pu bénéficier d’un développement des infrastructures de transport, de santé et d’éducation, de la modernisation des outils agricoles et de l’implantation d’industries. Tout cela a été permis grâce au principe : « Les provinces les plus riches aident les provinces les plus pauvres », comme on le verra avec l’exemple de Shenzhen.

Toujours dans la région Zhuang du Guangxi, nous avons pu nous rendre dans un EPHAD, dont la moyenne d’âge est de 85 ans, et qui est géré en Partenariat Public-Privé (PPP). Il fait partie d’un projet pilote de la région pour l’ensemble de la Chine. Les patients sont pris en charge jour et nuit et on propose un grand nombre d’activités, comme le traditionnel karaoké, en particulier pour les personnes atteintes d’Alzheimer, mais qui se rappellent souvent les chansons de la culture chinoise. Sont proposés aussi des ateliers pour jouer des instruments de musique traditionnels, les célèbres tambours des Zhuang, la calligraphie et même un billard !

Avec la modernisation de la Chine, l’espérance de vie s’est considérablement accrue. Il faut savoir qu’a contrario, avec les surdoses d’opiacés, les crise cardiaques, les tueries de masse, les morts du Covid, etc., celle des Etats-Unis a chuté en 2021, et ce pour la deuxième année consécutive, faisant revenir les Américains 25 ans en arrière et passer pour la première fois derrière la Chine ! Ainsi, tandis que l’espérance de vie de la Chine a atteint 78,2 ans, celle des Etats-Unis s’est établie à 76,1 ans. La France reste devant, avec 82,4 ans, hommes et femmes confondus.

Notre dernier jour dans la province autonome nous a permis de visiter un parc floral, où se trouvent des centaines d’orchidée différentes ; avec un enthousiasme non dissimulé de la part de nos amis chinois pour les parcs et forêts ! Le parc du mont Qingxiu se dessine selon 18 petites et grandes collines. La colline verte, la colline du Phénix et la colline du Chapeau sont les plus célèbres. Le plus haut sommet culmine à 289 mètres d’altitude. Au total, ce grand espace naturel couvre une superficie de 4,07 km², dont 1,4 km² se compose exclusivement d’eau. On peut même y voir des immenses Cycas. Certains parmi ces arbres ont plus d’une centaine, voire d’un millier d’années (1360 ans pour le plus vieux)! A noter qu’il y a 24,2 % de forêt sur l’ensemble du territoire chinois selon Madame Chen Ying (la chercheuse à l’Institut pour la civilisation écologique de l’Académie des sciences sociales de Chine, mentionnée plus haut).

Enfin, nous avons visité le musée régional des minorités nationales, avec ses célèbres tambours de bronze, l’une des particularités de la région, comme mentionné plus haut. La visite s’est terminée par un repas convivial dans un restaurant de l’une des minorités nationales, les Yao, lors duquel nous avons eu droit à un rite et des chants traditionnels. Le rite consiste à verser dans la bouche des convives une liqueur passant par quatre petits récipients en cascade, pour arriver délicatement dans notre gosier, le tout en nous pinçant délicatement l’oreille. Cela signifie que nous sommes désormais membres de la famille et qu’à ce titre, nous devrons revenir régulièrement pour partager d’autres bons repas.

3 : Shenzhen

La ville de Shenzhen est située au nord de Hong-Kong, dans la province du Guangdong, voisine du Guangxi. Elle fait partie de la mégalopole du delta de la Rivière de perles et représente l’un des symboles de la politique d’ouverture lancée par Deng Xiaoping en 1979. Petite cité de pêcheurs à l’époque, elle est devenue en 40 ans l’une des villes les plus modernes et les plus riches du pays. Première zone économique spéciale à être installée pour attirer les capitaux étrangers, Shenzen est affublée du surnom de « Silicon Valley de la Chine ». Et en effet, s’y trouvent les sièges sociaux de Tencent, Huawei et BYD, parmi les plus grandes entreprises et dont nous avons eu la chance de visiter les locaux et les centres de démonstration, comme nous allons le voir. Shenzen, c’est 18 millions d’habitants (soit plus de deux fois la ville de New York) et des gratte-ciel tous plus grands les uns que les autres. Shenzhen abrite d’ailleurs la quatrième plus haute tour du monde.

Et l’âge moyen y est de 32,5 ans !

Elle est également l’une des villes consacrant la part la plus importante de son budget à la Recherche et Développement (R&D) ; avec en 2021, 5,46 % de son produit intérieur brut. De fait, elle est la ville ayant demandé le plus de brevets en proportion du nombre d’habitants.

Notre première visite s’est déroulée au siège de Tencent, l’équivalent de Google en Chine. Créée en 1998, l’entreprise est aujourd’hui l’une des plus grandes au monde dans le domaine des services internet, mobile, et du développement des réseaux sociaux. En effet c’est elle qui a développé Wechat, ainsi que la messagerie instantané QQ, la plus utilisée en Chine, avec 550 millions d’utilisateurs. Ses applications sont utilisées par des centaines de millions de Chinois. Elle développe également de nombreux contenus multimédia, produit des jeux vidéos, des films, des séries, des dessins animés, etc. Tencent est aujourd’hui à la pointe de toutes les technologies liées au digital, mais aussi à l’intelligence artificielle et au stockage des données (Cloud, stockage de données sur ADN). Elle étend même son champ d’action à la gestion des véhicules autonomes ; elle travaille d’ailleurs sur la conduite de camions sans pilote dans les mines et autres chantiers.

Enfin, comme toutes les entreprises, elle participe, à hauteur de 50 milliards de yuans par an (6 milliards d’euros), au programme de « prospérité commune » lancé par le gouvernement central. Ce programme consiste à reverser une partie des recettes des entreprises – et donc de la ville de Shenzhen – aux provinces les plus pauvres de Chine.

C’est ainsi que, comme nous l’a expliqué lors d’un déjeuner Madame Cao Saixian, directrice générale du Bureau des affaires étrangères de Shenzhen, la municipalité reverse à 22 districts du Guangxi (la province que nous avions visitée avant) près de 6,4 milliards de yuans chaque année, soit 20 % du budget de ces districts ! Avec Monsieur Li Jiashan, du Bureau de la revitalisation, de la coopération et des échanges de la ville de Shenzhen, elle nous a permis de comprendre les projets de la ville au sein de ce programme de « prospérité commune ». A l’échelle de la Chine, ce sont plus de 100 districts que Shenzhen aide directement (le plus éloigné étant à plus de 5500 km), dans 9 régions. La ville a mis en place un programme appelé « Les villes Shenzhen », qui permet de créer de nouveaux logements totalement neufs dans les villages qui, jusqu’à présent, n’avaient pas accès à l’eau potable ni à l’électricité. Là où à Shenzhen le prix du mètre carré est de 100 000 yuans (soit presque 1 3000 euros), dans ces « villes Shenzhen », il n’est que de 100 yuans (soit 13 euros). La ville a également mis en place un programme de stockage de l’eau dans ce qui est appelé « les déserts de pierre », où il pleut régulièrement mais où les infrastructures étaient jusque là manquantes.

Toujours dans le cadre de ce programme, la municipalité a implanté des industries textiles, qui ont permis d’embaucher plus de 6000 personnes, rien que dans la région voisine du Guangxi. Et elle a aidé les paysans à accroître leur production de mûriers de la soie. Chaque année, des récompenses sont données aux entreprises de Shenzen qui embauchent les gens de la province voisine. La ville propose tout un ensemble d’instituts de formation professionnelle gratuits ou de bourses pour les jeunes qui souhaitent venir s’y installer, étudier et travailler. Enfin, tous les 30 juin, est organisée une journée de la philanthropie pour récolter des fonds à destination de la lutte contre la pauvreté dans le pays.

Shenzhen organise en outre chaque année un festival de gastronomie très connu, auquel participent plus de 200 000 personnes de la ville. L’objectif est de faire découvrir les spécialités du Guangxi voisin et d’accroître les ventes de ses paysans.

Ensuite nous avons pu visiter le centre de démonstration de Huawei, que l’on ne présente plus en France. Egalement l’une des plus grandes entreprises au monde, elle emploie plus de 200 000 personnes réparties dans plus de 170 pays. Son chiffre d’affaire, de 92,4 milliards d’euros en 2022 (!) est en hausse constante. Comme nombre d’entreprises chinoises de Shenzhen, la société consacre un quart de ses bénéfices à la R&D, soit 23 milliards d’euros en 2022. Avec plus de 35 000 partenaires dans le monde, elle est devenue experte dans la capture, la transmission et l’utilisation des données. Elle est aussi présente dans les domaines des mines, des ports, des services publics, de l’agriculture intelligente, etc. Nous avons notamment pu voir comment Huawei propose ses services pour les ports intelligents. Ainsi, contrairement aux ports traditionnels dans lesquels les ouvriers doivent encore rester dans les grues durant des heures pour décharger des containers arrivant par milliers, dans les ports intelligents, les travailleurs ne sont plus dans les engins mais dans les bureaux, au chaud, dans une cabine de contrôle à distance. Il existe déjà plusieurs ports de ce type en Chine, à Tianjin, près de Pékin, et à Shenzhen bien sûr. Des projets similaires sont également en cours dans d’autres pays comme la Thaïlande ou les Philippines. A Tianjin, c’est déjà plus de 70 camions qui sont dirigés par intelligence artificielle, c’est à dire sans chauffeur. En ce qui concerne les services publics, toute la gestion de l’électricité, de l’eau, de la circulation, de la sécurité sont pilotés depuis des bureaux qui détectent n’importe quelle anomalie sur l’ensemble de la ville ! Si vous avez un accident avec un autre automobiliste, pas la peine d’essayer de tricher, car les caméras de la ville ont déjà tout vu, ce qui est bien différent à Paris ! A noter justement que Huawei commencera la construction de sa première usine française en 2024, dans le Grand Est, pour une ouverture courant 2025. Une sortie de terre qui se fait dans un climat tendu à l’échelle européenne, plusieurs pays ayant fermé leurs marchés 5G à l’équipementier. Le projet représente tout de même 200 millions d’euros d’investissements. L’usine sera construite sur un site de huit hectares au sein du Business Parc de Brumath, à Haguenau. Elle produira et assemblera des stations de base sans fil pour trois générations télécoms : 3G, 4G et 5G. Dans un premier temps, Huawei souhaite embaucher 300 personnes, puis le site devrait créer 500 emplois directs : fonctions techniques, ingénieurs, personnel pour le contrôle qualité et l’assurance, fonctions administratives, etc. Un effectif qui devrait être à 80 % français.

Les visites se sont ensuite enchaînées, à commencer par l’entreprise BYD (Build Your Dream), première marque automobile chinoise de voitures électriques. Avec plus de 500 000 employés, elle a eu en 2022 un chiffre d’affaires de 54 milliards d’euros, soit une hausse de 56 % ! Créée en 1995 avec la production des premières batteries rechargeables, la société a très vite ouvert ses premières filiales à l’étranger, aux Pays-Bas, en 1996. Dès les années 2000, elle est devenue le fournisseur de la marque Motorola. C’est en 2003 qu’elle s’est lancée dans l’industrie automobile, produisant en 2005 le premier véhicule hybride rechargeable (DENZA D9). Enfin elle s’est mise au transit ferroviaire, avec Skyrail et la Sky Shuttle Line. Le système Skyrail, dévoilé en 2016 comme piste d’essai au siège de BYD à Shenzhen, est un nouveau venu sur le marché mondial du transport urbain. La société a dépensé 5 milliards de yuans et 5 ans de recherche et développement pour Skyrail. Le premier système à entrer en exploitation commerciale, en septembre 2017, était dans la ville de Yinchuan, capitale de la région autonome Ningxia Hui du nord-ouest de la Chine.

BYD a vendu plus de 85 000 bus électriques dans 400 villes de 70 pays, dont 80 % des célèbres bus rouges londoniens, devenus 100 % électriques. BYD est également connue pour sa politique d’innovation, avec plus de 90 000 ingénieurs, qui ont déposé 10 000 brevets, soit 19 brevets par jour en une année ! En 2022, le constructeur automobile a battu un nouveau record avec la production de 6 millions de voitures électriques, et ce devant Tesla. Inutile de préciser que 100 % des bus et des taxis de Shenzhen sont électriques et produits par BYD.

Ensuite nous avons eu l’occasion de visiter le centre d’innovation international de vaccins réalisé dans le cadre d’une coopération stratégique entre le gouvernement chinois et la société française Sanofi. Ce partenariat a été signé par le président Macron lors de sa visite en Chine en 2019 et fait partie des cinq piliers de la coopération sino-française. Ainsi la première usine de vaccins de Sanofi sur le territoire chinois a été construite à Shenzhen. Désormais, 100 % des vaccins contre la coqueluche, qui sont obligatoires en Chine, sont fabriqués par Sanofi. C’est également le cas d’un quart des vaccins contre la grippe. Sanofi aide à mettre en place un système intégré depuis la R&D jusqu’à la distribution (incluant la chaîne de transport à froid à 4°C) jusque dans les zones reculées de Chine, en passant par la production. A même été développé un drone (déjà en fonctionnement dans le pays) permettant d’acheminer la quantité de vaccins nécessaire dans les villages les plus isolés. On réfléchit déjà aux cabines-robot « Vaccbot », qui proposent la vaccination en libre service par des robots dans les lieux publics, suite à une prise de rendez-vous sur smartphone !

Pour finir notre séjour, nous avons visité une usine de retraitement des déchets ménagers près du port autonome de la ville, ainsi que le musée de l’ouverture de Shenzhen, retraçant toute l’histoire de ce miracle économique initié par Deng Xiaoping.

Conclusion : La paix par le développement mutuel

La Chine se considère toujours comme un pays en développement. Mais quand on voit l’ensemble des progrès déjà réalisés, que ce soit dans la lutte contre l’extrême pauvreté au niveau local ou à travers les percées technologiques dans les domaines les plus avancés, on peut facilement dire qu’elle est devenue la première puissance économique mondiale. La Chine est devenue, en quelques dizaines d’années, le moteur économique du monde et un modèle pour les BRICS + (11 nations). Elle est aujourd’hui le premier partenaire commercial de l’Afrique et a rassemblé plus de 170 pays dans le monde autour de l’Initiative Une Ceinture une route. Dans le domaine diplomatique, elle est en tête des propositions de paix et a proposé, comme nos partenaires de l’Institut Schiller, la création d’une nouvelle architecture de sécurité et de développement mondial.

La philosophie du Tianxia, qui dit que nous vivons tous sous le même ciel, est au cœur de la politique prônée par Xi Jinping d’une « communauté de destin pour toute l’humanité ( 人类命运共同体 ) ». Ce voyage, loin de nous faire voir une Chine parfaite, nous a montré tout un ensemble de réussites mais aussi de projets pilotes orientés vers l’intérêt général. La marche sera encore longue, mais la dynamique de progrès et de solidarité est bel et bien effective. N’en déplaise à ceux qui prônent la guerre et la spéculation financière, n’en déplaise à ceux qui prônent le clash des civilisations, n’en déplaise à ceux qui divisent pour mieux régner, la Chine propose une politique de développement mutuel, la Chine propose un monde multipolaire basé sur le gagnant-gagnant, la Chine propose un dialogue des cultures.

« Ferme à l’intérieur et souple à l’extérieur, fertile est l’humilité » est la définition du 15e hexagramme du Yi KingLe livre des transformations (ou Livre des changements), écrit il y a plus de 3000 ans. Il est représenté en haut avec le symbole de la terre et en bas avec le symbole de la montagne. Il se trouve que cet hexagramme correspond assez bien à ce que l’on a pu voir en Chine, une patience (souplesse) hors du commun face aux attaques extérieures et une confiance (fermeté) à l’intérieur quant à son propre devenir et à celui du monde. Le nouveau nom de la paix est le développement économique mutuel ; à nous, Européens, d’en comprendre toute la puissance et d’éviter les erreurs du 20ème siècle.

Je tiens à remercier tout particulièrement M. Jin Xudong pour son invitation et de nous avoir accompagné sur l’ensemble du séjour. Saluer également Wenyue Zhang, notre traductrice, pour son professionnalisme et la qualité de son travail. Enfin remercier Yanyun Zhang, également de l’IDPCC, et qui nous a également facilité l’ensemble du voyage.

1 : Extrait d’un poème de Tso Sseu de la dynastie des Tsin (265-419) sur des thèmes historiques. (Source : Anthologie de la poésie chinoise classique, Editions Gallimard, sous la direction de Paul Demiéville.)

2 : Source : Pour un monde meilleur : examen de la dernière décennie de poursuite conjointe de l’Initiative Une Ceinture une route du point de vue des droits de l’homme, par la Fondation chinoise pour le développement des droits de l’Homme et Chine nouvelle Xinhua. Publié le 7 décembre 2023. Lien : https://english.news.cn/20231207/e599e960f0024f0cb474638cd6465b35/c.html.

A lire aussi, à propos de la coopération sino-africaine, le livre Voir l’Afrique avec les yeux du futur de Sébastien Périmony.

3 : Voici les différentes références afin de suivre les membres de la délégation :

Le mouvement de la paix : https://www.mvtpaix.org/wordpress/

L’Association nationale communiste (ANC) : http://ancommunistes.org/

Le parti communiste luxembourgeois : https://www.kommunisten.lu/

Le blogueur belge Jan Jonckheere : https://www.chinasquare.be/

Personnalité du Luxembourg, expert sur le Tibet : http://tibetdoc.org/index.php/histoire/periode-bouddhiste/483-tibet-paradis-perdu-ou-enfer-demasque ;
http://tibetdoc.org/index.php/histoire/20eme-siecle/466-batailles-tibetaines-le-livre-qui-manquait-en-francais ;
http://tibetdoc.org/index.php/politique/mediatisation/75-critique-de-livres/669-croix-gammee-sur-le-tibet-recension 

4 : https://www.xiaohongshu.com/discovery/item/65767c1e000000003a00c2d5?app_platform=ios&app_version=8.17&author_share=1&share_from_user_hidden=true&type=video&xhsshare=WeixinSession&appuid=565d9f1b03eb8476e5768f63&apptime=1702327852

5 : Victor Hugo, Le sac du palais d’été : https://www.monde-diplomatique.fr/2004/10/HUGO/11563

6 : Toute cette histoire est racontée dans le musée historique de l’amitié franco-chinoise de Montargis, dont voici le site internet : https://www.tourismeloiret.com/fr/diffusio/visites/musee-historique-de-l-amitie-franco-chinoise-montargis_TFOPCUCEN045V5019PT

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