« Nous avons assisté avec émotion au test historique du tout premier satellite produit intégralement en Angola ! »
J’ai été invité à Luanda, la capitale angolaise, pour le Forum ANGOTIC 2019 sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC), du 18 au 20 juin. Cet événement mondial, qui réunissait cette année plus de 8 000 participants et 150 intervenants, est l’occasion de mettre en réseau entités gouvernementales, acteurs du secteur, fournisseurs numériques et institutions de financement. 65 % des communautés africaines résident en zone rurale, hors de toute couverture numérique. Un secteur particulièrement juteux pour les investisseurs donc, mais qui doit avant tout se constituer en levier technologique pour assurer le développement économique et infrastructurel des Africains eux-mêmes.
Le spatial en Afrique
Les agences spatiales, qui jouent un rôle de plus en plus important en Afrique, étaient également présentes. De plus en plus de pays sont en train de se doter de satellites ou de drones pour trouver des solutions dans la santé (télémédecine, fourniture de matériel sanitaire en milieu enclavé, etc.), dans l’éducation (plateformes digitales, couverture internet des écoles rurales, etc.), pour le repérage des eaux souterraines, les techniques de ciblage dans la pêche et l’agriculture, la prévention des catastrophes naturelles, la lutte contre le braconnage, etc. Des pays en croissance comme le Rwanda, l’Ethiopie, le Kenya ou l’Afrique du Sud, plus avancés sur ces technologies et plus volontaristes sur le plan économique et industriel, sont devenus des exemples pour les autres pays africains.
En présence du gouvernement angolais, de nombreuses personnalités internationales se sont succédé pour tenter de répondre à la volonté de l’Angola de faire le « leapfrog » (saut qualitatif) nécessaire pour sortir d’une économie quasi exclusivement basée sur la rente pétrolière : « Nous pensons qu’au cours des trois prochaines années, les projets contribueront à relier tous les points du pays », a déclaré José Carvalho da Rocha, ministre des TIC, lors d’une table ronde à laquelle participaient également son homologue rwandaise Paula Ingabire, ainsi que les anciens Premiers ministres du Cap-Vert et de Haïti, José Maria Pereira Neves et Laurent Lamothe. Le ministre angolais s’est engagé à mettre en œuvre des projets d’envergure, comme le déploiement d’un réseau de fibre optique de 22 000 km. Paula Ingabire a, quant à elle, proposé à l’Angola un partenariat, annonçant la signature, au cours de l’événement, d’un protocole d’accord permettant le transfert de connaissances et de technologies entre les deux pays. Rappelons que le 26 février dernier, le Rwanda s’est doté de son premier satellite, « Icyerekezo ». Lancé depuis la Guyane française, il doit relier à internet les étudiants isolés de l’île de Nkombo, sur le lac Kivu.
Jour historique pour l’Angola
Le deuxième jour, nous avons assisté avec émotion au test historique du tout premier satellite intégralement produit en Angola ! Baptisé « Cansat », ce nano-satellite est le fruit de la collaboration entre le Bureau de gestion du Programme spatial national (GGPEN), le ministère des Télécommunications et de la Technologie de l’information (MTTI), le Département des sciences spatiales et de recherche appliquée (DCEPA) et des étudiants angolais. Aboutissement d’un mois de cours, Cansat a été réalisé à des fins éducatives, le MTTI préparant la prochaine génération d’experts en sciences spatiales. Il a réuni plus de 126 élèves venus de 26 établissements d’enseignement supérieur angolais, originaires de différentes provinces du pays.
C’est donc dans une ambiance très particulière que nous avons pu suivre, en direct sur écran géant depuis Luanda, le lancement de CanSat depuis un hélicoptère, à 500 m d’altitude au dessus de la localité de Cabo Ledo. Avec appréhension, nous avons attendu le verdict, puis quelle explosion de joie, avec des applaudissements sans fin, lorsque les premiers résultats sont arrivés, captés depuis la Terre par les élèves ! Les longs périples commencent toujours par un premier pas… L’excitation était palpable aux différents stands consacrés à la politique spatiale angolaise, notamment Angosat. La majorité des exposants étaient des jeunes, tous convaincus que l’avenir du pays passera par là.
Selon le Jornal de Angola, un protocole de coopération technique et scientifique a été signé à cette occasion par l’Université Agostinho Neto (UAN) et l’Université française de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM). Il prévoit le déboursement de 600 000 $ par chacun des partenaires, principalement pour faciliter la mobilité des enseignants et étudiants entre les deux pays, avec un échange d’expériences dans le cadre des cours de génie des systèmes industriels.
Banque mondiale : une anecdote révélatrice
Lors de la session réservée à la Banque mondiale, l’un des représentants de cette éminente Institution, avec tout le sérieux qui incombe à sa renommée, proposa sa solution pour engager l’Angola dans la « quatrième révolution industrielle » du numérique : financer la création d’une plateforme digitale tout à fait novatrice, permettant aux travailleurs qui laissent leur voiture toute la journée sur leur lieu de travail, de la louer quelques heures pour augmenter leurs revenus ! Croyant à une plaisanterie (avant de voir autour de moi un public médusé par ces gens « très sérieux »), je fus rassuré par l’explosion de colère d’un industriel angolais, également présent à la tribune : « Nous sommes dans un pays où seulement 36 % des habitants ont accès à l’électricité, luia-t-il rétorqué en substance, ce qui en laisse environ 15 millions sans lumière ni énergie. Dans les zones rurales, le taux d’électrification est d’environ 8 % ; sans parler évidemment du manque cruel de routes, d’hôpitaux, d’écoles (un tiers des enfants du pays étant hors du système scolaire). Et c’est de cette « révolution » pour privilégiés des métropoles européennes que nous parle la Banque mondiale ? ! »
Ne nous étonnons pas, dès lors, de ce récent article du Figaro intitulé « La Banque mondiale à bout de souffle », qui affirme : « La prédominance occidentale dans le règlement des affaires financières du monde tend à disparaître (…) Le continent africain est le principal bénéficiaire des prêts de la Banque mondiale, devant l’Asie et l’Amérique latine. Or, ils sont souvent associés à des conditions contraignantes liées à la bonne gouvernance, l’éducation, les conditions sanitaires ou la protection de l’environnement. Mais aujourd’hui, les Etats africains peuvent se tourner vers un autre prêteur : la Chine. » A titre de comparaison, et pour rester dans le domaine des nouvelles technologies, lors de la dernière exposition commerciale sino-africaine en juin, la Chine a signé avec l’Afrique du Sud un protocole d’accord pour le travail sur le radiotélescope Square Kilometre Array (SKA), incluant des échanges universitaires de haut niveau. SKA consiste à installer 1000 m2 de lentilles réparties sur deux continents, dont l’Afrique, afin de créer les conditions d’un télescope géant à l’échelle de la Terre. Notons au passage que selon les derniers chiffres de la société Project Insight, la Chine couvre maintenant 21,3 % du marché des investissements en infrastructures de transport en Afrique, estimés à 430,3 milliards de dollars. Totalisant 448 projets de transport à grande échelle, ces investissements aboutiront à terme à plus de 110 000 km de routes, rails, ponts, etc. sur le continent, tant en constructions nouvelles qu’en travaux de modernisation. Autre acteur montant, la Russie, qui accueillera le 24 octobre prochain le premier sommet historique Russie-Afrique.
L’héritage d’Agostinho Neto
Le dernier jour, je fus reçu par Maria Eugénia Neto, présidente de la fondation Agostinho Neto et veuve du premier président angolais, et par sa fille, la députée Irene Alexandra Neto. Elles m’ont offert plusieurs livres sur Agostinho Neto, qui était aussi poète, et j’ai ainsi appris qu’il avait entretenu, par poèmes interposés, des échanges philosophiques avec son homologue sénégalais Léopold Sédar Senghor. Or tous deux avaient une vision souvent opposée de l’homme et des enjeux du continent africain… Et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant, dans un commentaire sur l’œuvre de Neto, cette phrase mentionnant l’un des inspirateurs de l’Institut Schiller : « Son travail contient des références bibliques, ainsi que d’autres sources aussi diverses que Nicolas de Cues » !
Pour un leapfrog dans l’éducation
Dans le cadre de la table ronde intitulée « L’éducation à l’heure du digital », je suis intervenu devant plus d’une centaine de personnes. Les autres orateurs étaient le secrétaire d’Etat angolais à l’Enseignement technique et professionnel (remplaçant la ministre de l’Education), des dirigeants d’UNITEL (premier opérateur de télécommunication angolais) et d’IBM, ainsi qu’une professeure de droit à l’université Agostinho Neto. Extraits :
« Selon l’UNESCO, le taux d’alphabétisation en Afrique subsaharienne était de 65 % en 2017. En d’autres termes, un tiers des personnes âgées de 15 ans et plus ne savaient ni lire ni écrire. (…) Saviez-vous qu’avant la Révolution française, 50 % des hommes et 70 % des femmes ne savaient ni lire ni écrire ? En 1801, Jean-Antoine Chaptal, père de l’Instruction publique en France, disait déjà : « Ne pas rendre l’enseignement public gratuit pour tous, c’est frapper le peuple jusque dans sa chair. » Chaptal fut un collaborateur de Lazare Carnot et de Gaspard Monge, qui fondèrent l’Ecole polytechnique, devenue l’une des meilleures au monde et générant de nombreuses percées dans les sciences et les technologies. Parallèlement, l’abbé Grégoire fonda en 1794 le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) « pour perfectionner l’industrie nationale ». Je pense que cela pourrait servir de modèle pour la stratégie de l’Afrique en matière d’éducation.
Par où commencer ? Un village, une école, dans chaque pays d’Afrique. En même temps, construire des universités pour la science et la technologie, comme le fait la Chine, afin de se doter du personnel qualifié pour construire ses nouveaux trains à grande vitesse, son agriculture moderne, son industrie spatiale, sa recherche dans la fission nucléaire de quatrième génération et la fusion, etc.
Mais je suis optimiste. En 2017, les ministres de la Science et de l’Education représentant les nations de l’Union Africaine ont adopté la première « Politique spatiale africaine : vers l’intégration sociale, politique et économique », qui décrit ce domaine comme « crucial pour le développement économique du continent ». »
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Intégralité de mon discours qui a été prononcé en anglais mais en français !
Monsieur le secrétaire d’état,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
(Slide 1) C’est un grand honneur pour moi d’être invité à assister à la conférence qui se tient dans votre beau pays. Je suis responsable des questions africaines à l’Institut Schiller et je suis très honorée de parler ici au nom de sa présidente, Mme Helga Zepp-LaRouche. Je commencerai par citer une déclaration qu’elle a faite récemment dans le Global Times, un journal chinois, juste avant son intervention au forum du dialogue des civilisations à Beijing le mois dernier. (Slide 2)
« Je pense que nous sommes probablement la génération vers laquelle les générations futures se tourneront en disant : Comme c’était une époque fascinante ! Car il s’agissait d’un passage d’une ère à une autre. Le changement que nous vivons aujourd’hui sera sans doute plus important que le changement en Europe entre le Moyen Âge et les temps modernes. (…) La prochaine ère de l’humanité sera beaucoup plus créative que l’actuelle ; il est important de le concevoir, car nous allons pouvoir la façonner en apportant notre propre contribution créative. Et il n’y a pas beaucoup de périodes dans l’histoire où c’est le cas : Nous avons donc de la chance ! » Helga Zepp-Larouche
J’ai été invité à présenter le rapport que nous venons de publier « La nouvelle route de la soie devient le pont terrestre mondial : Un avenir partagé pour l’humanité ». Un rapport de 500 pages qui a été produit par notre organisation et qui a déjà été traduit (diapositive 3) en chinois, en arabe et récemment en français également. Ce rapport présente le nouveau paradigme initié par le Président Xi Jinping en 2013 avec le lancement de l’initiative « One Belt One Road » qui inclut les grands projets de développement du monde entier. Une partie importante de ce rapport est consacrée à l’avenir de l’Afrique. Parce que la nouvelle Route de la soie vise également à aider l’Afrique à faire ce que les Chinois ont réussi à faire, et qui est déjà considéré comme un miracle économique, avoir sorti 700 millions de personnes de la pauvreté.
Comme je l’ai dit, une partie importante de ce rapport est donc consacrée au développement de l’Afrique. Avec une approche « Top-down », qui consiste à jeter les bases des percées scientifiques et de la création de nouvelles technologies qui définissent l’avenir de l’humanité.
Ironiquement, le déficit d’infrastructures de base en Afrique, comme c’était le cas en Chine, est un avantage en ce sens qu’il permet aux pays de sauter les étapes intermédiaires de développement qui se sont produites au cours des siècles dans les pays industrialisés et de passer directement aux technologies qui sont à la frontière. C’est l’approche adoptée par la Chine, qui a déployé le train à grande vitesse et les trains à lévitation magnétique, ainsi que la technologie de fission nucléaire de quatrième génération. De même, le programme spatial de la Chine ne se contente pas de répéter ce que d’autres pays ont fait, mais effectue des missions difficiles qui n’ont jamais été entreprises auparavant.
Les grands projets en cours et les efforts déployés pour sortir les millions de personnes qui restent en Chine et en Afrique de la pauvreté dépendront de l’utilisation de la technologie spatiale. Les télécommunications par satellite relieront les populations rurales à leurs voisins, à leurs gouvernements et au reste du monde, et fourniront des capacités d’apprentissage à distance et de télémédecine. La cartographie des données géographiques et géologiques permettra de choisir l’emplacement idéal pour de nouveaux projets et voies de transport, et pour détecter de nouvelles ressources en eau et en minéraux.
Dans l’avenir, la télédétection terrestre surveillera les cultures agricoles pour déceler les sécheresses et les maladies, donner des alertes aux catastrophes naturelles et localiser les ressources océaniques. La technologie a récemment été mise au point, à l’aide de satellites GPS, pour pouvoir surveiller les mouvements les plus infimes des grands ouvrages, tels que les ponts et les barrages.
Mais ce qui est encore plus important que les avantages pratiques de l’exploration spatiale, c’est la volonté de la connaissance qui est la seule responsabilité de l’humanité. La plus grande contribution que les programmes spatiaux apporteront en Afrique sera de développer le talent et la créativité d’une nouvelle génération de scientifiques, qui feront de nouvelles découvertes pour l’avenir. C’est pourquoi l’éducation est la priorité.
Malheureusement, et c’est le sujet du jour : aujourd’hui le niveau d’éducation en Afrique est encore trop bas.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui suit l’alphabétisation publie des statistiques montrant que le taux d’alphabétisation en Afrique subsaharienne était de 65 % en 2017. En d’autres termes, un tiers des personnes âgées de 15 ans et plus ne savaient ni lire ni écrire.
Et si l’Afrique en général ou n’importe quel pays en particulier veut réussir son processus d’industrialisation, et « Making the future » il devra se faire à travers un programme éducatif très efficace.
Vous savez qu’avant la révolution française, 50% des hommes et 70% des femmes ne savaient ni écrire ni lire !
Mais en 1801, Jean-Antoine Chaptal, père de l’instruction public en France, disait : « Ne pas rendre l’enseignement public gratuit pour tous, c’est frapper le peuple juste dans sa chair, c’est permettre à la nation de se démoraliser. Il est donc nécessaire d’assurer l’éducation et de la rendre générale et accessible à tous. Le gouvernement doit créer des écoles publiques partout. »
Il a été un collaborateur de Lazare Carnot et Gaspard Monge qui ont fondé l’école polytechnique, qui a été depuis, l’une des meilleures écoles du monde, et a généré de nombreuses percées dans les sciences et technologies. Parallèlement, l’abbé Grégoire a fondé le CNAM, le Conservatoire national des arts et des sciences en 1794 pour « parfaire l’industrie nationale« . Et je pense que cela pourrait servir de modèle pour la stratégie de l’Afrique en matière d’éducation.
Cela dit, par où devrions-nous commencer en premier ? Donc la première chose à faire est de.. : Un village, une école dans tous les pays d’Afrique !
Et en même temps, construire des universités pour la science et les technologies comme cela se fait actuellement en Chine, comme je l’ai dit dans mon introduction : train à grande vitesse, technologie de fusion et de fission nucléaire de quatrième génération, agriculture moderne, industrie spatiale et ainsi de suite.
Donc une double dynamique, un village, une école, puis des universités offrant le meilleur enseignement possible en science et technologie et en art.
Je suis optimiste, en 2017, les ministres de la science et de l’éducation représentant les nations de l’Union africaine ont adopté la première » Politique spatiale africaine : » Vers l’intégration sociale, politique et économique » Il décrit la série d’avantages de la technologie spatiale comme » cruciale pour le développement économique du continent « .
Nous devons préparer les jeunes à relever ce défi.
(Diapositive 7) Le Dr Lee-Anne McKinnell est actuellement directrice générale responsable du Programme des sciences spatiales de l’Agence spatiale nationale sud-africaine (SANSA). Elle explique que grâce à son programme, des étudiants de toute l’Afrique sont en formation, avec des échanges entre étudiants du Kenya, du Nigeria et de Zambie.
Le 11 février dernier, le ministre angolais des télécommunications et des technologies de l’information, José Carvalho da Rocha, a déclaré qu’Angosat-2, en construction en France, sera opérationnel en 2021. Et construit par notre compagnie aérospatiale Airbus.
(Diapositive 8) J’ai vu que récemment, ANGOSAT EDUCA a été lancé ici en tant qu’application à but éducatif, une initiative du Bureau de gestion du Programme spatial national (GGPEN), dans le domaine de l’éducation spatiale, qui vise à diffuser les concepts de base sur l’espace et à recueillir des informations sur le projet ANGOSAT, qui est encadré par le Programme spatial national.
L’annonce de l’initiative One Belt One road Initiative a défini un nouveau paradigme dans le monde, ce n’est pas une spéculation hypothétique ou académique, c’est une réalité qui prend racine dans le monde maintenant.
Il y a de profondes raisons d’être optimiste pour le continent africain, car avec la montée en puissance de la Chine, et en particulier le nouveau paradigme qui a émergé avec l’initiative Belt and Road, le monde a changé, surtout ces cinq dernières années à une vitesse incroyable. Ce que la Chine a fait avec la Nouvelle Route de la Soie, c’est développer un nouveau modèle de relations entre les uns et les autres, et c’est une initiative qui est ouverte à toutes les nations du monde.
Notre rapport présente en détail un plan de transport continental intégré, un réseau de transport transafricain (diapositive 9), mais aussi un projet interrégional pour l’eau, le projet Transaqua (diapositive 10), la lutte contre la désertification avec la grande muraille verte (diapositive 11), le développement de la République démocratique du Congo et ses voisins (diapositive 12 – 17)
Il est donc grand temps maintenant de voir l’Afrique avec les yeux de l’avenir.
Merci beaucoup.
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